[et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »3.22″ custom_padding= »0px||85px||| »][et_pb_row _builder_version= »3.25″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_post_title meta= »off » featured_image= »off » _builder_version= »4.9.7″ _module_preset= »default » title_text_align= »center » title_font_size= »50px »][/et_pb_post_title][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »3.25″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » custom_padding= »||10px||| »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_image src= »https://herzi.fr/wp-content/uploads/2021/07/earth.jpg » title_text= »earth » align= »center » align_tablet= » » align_phone= »center » align_last_edited= »on|phone » _builder_version= »4.9.7″ _module_preset= »default » width= »400px » width_tablet= »100% » width_phone= »100% » width_last_edited= »on|desktop » min_height= »250px » min_height_tablet= »100% » min_height_phone= »100% » min_height_last_edited= »on|phone » custom_margin= »||-461px||false|false » custom_margin_tablet= »||0px||false|false » custom_margin_phone= »||0px||false|false » custom_margin_last_edited= »on|phone » custom_padding= »2%|2%|2%|2%|true|true »][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.9.7″ background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » custom_padding= »0px||||| »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_divider show_divider= »off » disabled_on= »on|on|off » _builder_version= »4.9.7″ _module_preset= »default » width= »200px » min_height= »250px » custom_css_main_element= »float:right; » custom_css_main_element_last_edited= »on|phone » custom_css_main_element_phone= »display:none; » custom_css_main_element_tablet= »display:none; »][/et_pb_divider][et_pb_text _builder_version= »4.9.7″ text_font= »|600||||||| » text_font_size= »20px » text_line_height= »1.75em » background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » text_orientation= »justified »]
Les eaux saumâtres de mon enfance me plongèrent jadis dans une sorte de noman’s land. Entre un moi déboussolé et une exigence absolue, l’avatar c’était camouflé dans mes tripes et c’est de la qu’il me fallait l’en sortir, comme le monstre du Loch ness.
Non pas, par des paroles, ( ou pas que !) aussi fortes soient elles, mais plus par la chose que précédent les mots/maux.
Plongé dans un espace de résonance, où les voix des aïeux persécutés, assassinés, brûlés, firent entendre leur espoir piétiné. J’ai répondu présent à mes fantômes. Dont j’avais retint ce vide torturant mais la qui prit forme dans mes mains.
Comme pour bien d’autres enfants nés de la filiation de l’horreur, la croute du refoulement a fini un jour par craquer. L’ego de ma mémoire passa du statut d’un discours à celui de la peau à ciel ouvert du collectif de la mémoire.
Réminiscences de mon sentiment d’impuissance se réactualisèrent avec le rempart des ans comme limite. Cette explosion à retardement s’exporta dans cet ailleurs dont je ne savais rien. Ce que l’on m’avais caché pour me protéger me frustra de na pas savoir, sinon d’en ressentir les effets.
[/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.9.7″ _module_preset= »default »][et_pb_divider show_divider= »off » disabled_on= »on|on|off » _builder_version= »4.9.7″ _module_preset= »default » width= »200px » min_height= »250px » custom_css_main_element= »float:left; » custom_css_main_element_last_edited= »on|phone » custom_css_main_element_tablet= »display:none; » custom_css_main_element_phone= »display:none; »][/et_pb_divider][et_pb_text _builder_version= »4.9.7″ text_font= »|600||||||| » text_font_size= »20px » text_line_height= »1.75em » background_size= »initial » background_position= »top_left » background_repeat= »repeat » text_orientation= »justified »]Accablé d’un extérieur qui persécuta, mes parents survivants dans leur âme sinistrée donnèrent à leur fils, à l’intérieur de la famille, peurs, cris, violence, mise a l’écart…en guise d’éducation. S’efforçant de donner ce qu’ils croyaient de meilleur….mais où sécurité, bienveillance, valorisation et amour pour un fils rebelle …manquèrent parfois a l’appel.
L’art est pour le sujet une thérapeutique de renaissance. Une mise à distance, un exutoire par la symbolisation du langage un médium qui passe par le faire, les formes, l’agir.
Mon engagement à créer, s’est déclaré quasi à mon insu au détours de coups de butoirs. Ces chocs de la maladie et du suicide ouvrirent les vannes.
La production de ce qu’on pourrait appeler délire débuta ( lire autrement les événements traumatiques).
L’art, s’en est une définition parmi mille autres …serait-ce reconstruire …entrer dans le cercle rouge de ses émotions…qui font nous mouvoir …se rapprocher du centre du cratère (comme pour d’autres il est très honorable de s’en éloigner le plus possible)….cette épreuve redoutable probablement à endosser.
Détricoter ses défenses, sa raison, ses réactions sur-adaptées au malheur. Pour plus de légèreté[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]